Les amandiers en fleurs (Sierra de Guara )

Le tour d'Alquézar en images.

En cours de route, arrêt au village de Abiégo,son église romane de plan croix latine,

Au loin , le tozal de Guara et le tozal de Cubilas enneigés s 'évaporent à l'horizon.

 

Le soleil était au rendez-vous pour nous offrir les premières vues sur le village d'Alquézar avec ses amandiers enfleurs.

Sans perdre de temps, nous empruntons le barranco pour la visite des "Balsas de Basacol"

Le sentier dans le barranco laisse la place à une passerelle.

Le soleil illumine les falaises.Nous poursuivons notre marche jusqu'au bassins.

Deux bassins se superposent.

La fontaine alimente les deux bassins.Bancs et tables autour  pour le bien être des randonneurs.

Quelques oliviers jalonnaient notre montée Nous traversons un village "déshabité" ainsi qu'un champ d'amandiers, nous profitons pour faire tomber des amandes de la saison passée.Délicieuses.

Alquézar vu de l'ermitage, nous posons nos regards sur la grandeur de ces paysages

avant d'entamer notre descente.Notez la grande entaille où au fond coule le Rio Véro, le grand bâtiment où nous logeons le"refugio escuéla".

Le bassin où nous sommes passé en montant recueille les eaux des 2 autres bassins

supérieurs qui alimente le village d'Alquézar.On peut voir à gauche le sentier montant au col, que nous emprunterons demain afin de descendre au pont de Villacantal sur le Rio Véro.

 

 

 

Nous quittons le refuge ce matin pour le "Tour d'Alquézar".Après avoir franchis le col, descente sur le Rio Véro.

 

Descente sur le pont de Villacantal, déjà ce matin le soleil inonde les falaises.

Le pont forme un angle de 45°.Notez la profondeur du canyon, audessus, emmerge

un pan de mur du château arabe.

Le sentier remonte sur le versent opposé,laisse à gauche un sentier qui s'enfonce dans un barranco et conduit à une grotte ornés de peintures à 1h30 de marche ainsi qu'au col de Capracio. Une piste prend la relève et gagne rapidement de la hauteur pour atteindre le plateau, laisse à notre gauche une Cne de bergers ( je n'ai pu connaitre son nom en Espagnol ). A proximité un sentier descend à un abri sous roche, que l'on a pu apercevoir hier depuis Alquézar. Jean-Louis a tenté une descente

mais la pente était importante et longue de plus.Nous avons repris notre marche par les champs d'oliviers et des amandiers fleuris, laissant à notre gauche les premières maisons du village de Asqué que nous négligons. Nous voilà à l'aplomb  du pont de Fuentebanios qui enjambe le Rio Véro. De ce superbe belvédère, nous décidons de poser nos sacs pour un casse-croute bien mérité. Le spectacle est grandiose avec vue grand angle sur le canyon, le village d'Alquézar en face, au fond le bruit de la cascade sur le Rio parvient jusqu'à nous.

Après avoir traversé le pont sur le Rio, nous devons affronter la longue piste  de 1,2 km que nous indique un panneau pour atteindre Alquézar. Je dois m'arrêter de nombreuses fois d'autant plus que le soleil accompagne notre montée.

Ouf ! Nous voilà bien installé à la terrasse d'un café devant une "cagna" , où nous profitons de la démesure du canyon,de l'église paroissiale de San Miguel

du 14 ème S. Sur le piton rocheux, la collégiale et l'église de Santa Maria 

du 15 ème S, veillent sur le village. Nous terminons cette journée par la vite des grottes Lucien Briet ,près de Lécina (début de la descente du Rio Véro ). Parking, belvédère, signalétique ont été créé pour le confort des visiteurs.

Petit arrêt au retour pour la visite de ce  superbe pont ancestral. Un panneau nous indiquait que c'était l'ancienne voie Barbastro-Lécina,soit actuellement la route de Aïnsa.Un instant avant, traversait un immense troupeau de brebis.

Retour vers Alquézar.

Retour à Alquézar pour une immersion dans le village médiéval, aux nobles ruelles où ses maisons anciennes se blotissent au pied de son piton rocheux sur lequel règnent

la Collégiale et la forteresse arabe du 10ème S, d’où il ne reste qu’un pan de mur ruiné.

Notre errance nous a fait découvrir la Plaza Mayor avec ses maisons en encorbellement , rappelant les bastides de nos régions, maisons surmontées d’armoiries ou écussons attestant un certain rang social ? Ses nombreux passages vôutés aussi. Un habitant, à qui nous avions demandé une information, nous a invité à visiter sa demeure , et il est à remarquer que presque toutes les maisons possèdent au dernier étage une terrasse couverte, lieu de vie jusqu’à des heures tardives de la nuit, attendant la fraicheur des chaudes journées d’été. Alquézar mérite bien une halte .

Le lendemain, le départ ne fut pas bien matinal. Nous avons repris le même chemin par lequel nous sommes remontés depuis le pont de Fuentebanios.Mais cette fois c’est en descendant, mais rapidement nous avons tourné à gauche afin de rejoindre la centrale électrique au pied du piton rocheux, que contourne une série de passerelles au-dessus du niveau de l’eau. C’est sur une plage de galets et devant une superbe grotte que nous posons nos pieds sur la terre ferme. Nouvelle montée jusqu’au cœur du village. Le sentier qui grimpe bien raide, tantôt sur les rochers, tantôt sur des escaliers en bois serpente entre deux falaises qu’éclaire le soleil matinal enfermant dans son ombre les plus belles couleurs. Nouvelle montée (on ne fait que ça ), mais cette fois à la Collégiale là-haut, sur le piton, car l'ouverture est à 11 heures. C’est après cette visite que nous quittons Alquézar pour s’arrêter au village de Radiquéro pour ramener avec nous le fameux vin du Somontano et le réputé fromage de Radiquéro.

Une nouvelle fois nous nous arrêterons dans une auberge du village de Abiègo où nous avons pu apprécier l’accueil, ainsi que la qualité du repas typiquement local. Retour dans nos foyers avec plein de souvenirs et d’images plein la tête.

Georges.